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michel maffesoli - Page 2

  • Alain de Benoist : « Le RN n’est pas en train d’unir les droites, mais d’absorber ses concurrents »

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Breizh-Info, dans lequel celui-ci donne sa lecture de la victoire du RN aux élections européennes et de la dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021), L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022) et, dernièrement, Nous et les autres - L'identité sans fantasme (Rocher, 2023).

     

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    Alain de Benoist : « Le RN n’est pas en train d’unir les droites, mais d’absorber ses concurrents »

    Breizh-info.com : Que pensez-vous de la décision du président Macron de dissoudre l’Assemblée ? Y voyez-vous une mesure nécessaire ou un signe d’instabilité politique ?

    Alain de Benoist : C’était surtout une mesure inévitable. Après un tel désastre électoral, comment Macron aurait-il pu rester silencieux ? Je n’y vois pas un signe d’instabilité politique, mais plutôt l’aboutissement somme toute logique d’un processus de recomposition entamé depuis plus de quinze ans. Ce serait en tout cas une grave erreur de voir dans le résultat des élections européennes un simple mouvement de colère passager. Le diagnostic a été posé depuis longtemps. Depuis la révolte des Gilets jaunes, pour ne pas remonter plus haut, Emmanuel Macron a cristallisé sur sa personne une défiance et une hostilité d’une ampleur jamais vue. Avec une industrie qui ne représente plus que 10 % du produit intérieur brut, un endettement de 3000 milliards, un service de la dette qui dépasse 55 milliards par an, 5 millions de chômeurs et 9 millions de pauvres, sans oublier une immigration de masse voulue par le grand patronat qui est perçue partout comme synonyme d’insécurité, les gens ordinaires réalisent que le système est entré dans une phase terminale. Le processus s’est seulement accéléré, grâce à un effet de cliquet qui s’est traduit par un « saut qualitatif brusque » à la suite de quoi les plaques tectoniques se sont mises à bouger. C’est en cela que le vote des européennes peut être qualifié d’historique.

    Breizh-info.com : Le RN a récemment remporté un succès important lors des élections. Quels sont les facteurs qui, selon vous, ont contribué à cette augmentation du soutien au RN ?

    Alain de Benoist : Je viens de l’indiquer. La cause principale du succès du RN, par-delà le discrédit global dont fait l’objet la classe politique dominante, est le véritable schisme qui oppose aujourd’hui un nombre toujours plus grand de citoyens au « monde d’en-haut ». Les fractures sociales et politiques à l’œuvre partout en Europe, mais plus spécialement encore en France, font que la majorité des citoyens ne parlent plus la même langue que les catégories intégrées ou supérieures. C’est une situation dont l’enjeu est existentiel. Le « bloc central » a perdu toute crédibilité du fait de son incapacité à tenir ses promesses et à regarder en face la réalité. Le premier ressort du vote est un profond sentiment de déclin social que Christophe Guilluy a depuis longtemps décrit.

    Jordan Bardella a obtenu deux fois plus de voix que la « majorité présidentielle », qui ne représente plus que 15 % des suffrages (et seulement 8 % des inscrits) ! Il est arrivé en tête dans toutes les régions, dans 94 % des communes et dans toutes les classes d’âge, y compris les jeunes et les retraités. On peut donc parler de généralisation sociologique. Au vu d’un tel rapport de forces, prétendre, comme le fait Emmanuel Macron, que tous ceux qui ne partagent pas ses vues appartiennent aux « extrêmes » n’est tout simplement pas crédible. « Extrême-droitiser » les revendications de plus de 50 % des Français revient en fait à légitimer l’extrême droite !

    Breizh-info.com : Comment pensez-vous que les prochaines élections législatives vont remodeler le paysage politique français?

    Alain de Benoist : Logiquement, le résultat des législatives devrait confirmer, voire amplifier, le scrutin des européennes. Il y a certes de grandes différences entre une seule élection à un tour et 577 élections à deux tours et au scrutin majoritaire, mais il est tout aussi évident que toutes les élections, quelles qu’elles soient, se transforment aujourd’hui d’emblée en référendum pour ou contre Emmanuel Macron. La compétition oppose désormais trois blocs. Mais le bloc majoritaire, en l’occurrence le bloc populaire porté par le Rassemblement national, est très uni, tandis que les deux autres sont à la fois minoritaires et divisés. A bien des égards, nous assistons en direct à la fin du macronisme.

    Certains semblent penser que l’union des droites qu’ils appellent de leurs vœux est en train de se réaliser. Ce n’est pas mon avis. Le RN n’est pas en train d’unir les droites, mais d’absorber ses concurrents. Le mouvement Reconquête ! a déjà explosé sous l’effet des rivalités entre Zemmour et Marion, ce qui était prévisible, tandis que les Républicains poursuivent leur descente aux enfers : les uns sont voués à s’associer au RN, les autres à devenir les supplétifs de Macron, tandis que ceux qui ne veulent ni de l’un ni de l’autre finiront dans les poubelles de l’histoire. Au demeurant, ma conviction profonde est que l’avenir du RN ne passe pas par l’union des droites, mais par l’effondrement du centre.

    Breizh-info.com : Parallèlement à la montée du RN, nous assistons à une augmentation du soutien aux factions d’extrême gauche. Quels sont, selon vous, les moteurs de cette évolution parallèle ?

    Alain de Benoist : Pas plus que je n’ai cru dans le passé au « plafond de verre » ou à la pérennité du « cordon sanitaire », je ne crois aujourd’hui au « péril rouge ». Le Nouveau Front populaire n’est qu’un médiocre avatar de la Nupes, et la mise au point en catastrophe d’un « programme » censé convenir à la fois à Glucksmann et à Raphaël Arnault, à Hollande et à Philippe Poutou, est tout simplement grotesque. Les processions de convulsionnaires qui se déroulent actuellement dans la rue relèvent de la stratégie des castors (« faire barrage » à l’extrême droite), ce qui les fait surtout apparaître comme des dinosaures. Ces gens-là, qui ne conçoivent la marche en avant qu’en ayant le regard braqué sur leurs rétroviseurs, n’ont plus rien à dire sinon hurler au « retour du fascisme » à une époque où la majorité des gens sont surtout préoccupés, non d’un « fascisme » inexistant mais de ces réalités bien concrètes que sont l’insécurité grandissante, la baisse du pouvoir d’achat, l’exclusion sociale et la généralisation de la précarité.

    Le Nouveau Front populaire ne peut en fait avoir qu’un seul espoir, celui d’empêcher le Rassemblement national d’atteindre la majorité absolue à l’issue du second tour. Ce qui ne fera qu’accélérer la marche au chaos.

    Breizh-info.com : Comment pensez-vous que ces changements politiques affecteront la société française en termes de cohésion sociale et de politique publique ?

    Alain de Benoist : Tout dépend de la façon dont se déroulera la cohabitation si cohabitation il doit y avoir, et de ce que Jordan Bardella voudra et surtout pourra faire. Le calcul d’Emmanuel Macron repose sur l’idée qu’il est toujours très difficile pour le Premier ministre d’un régime de cohabitation de mettre en œuvre la politique qu’il entend suivre. Il pense donc que, confronté aux échéances, le Rassemblement national multipliera les échecs, fera la preuve de son incompétence et se discréditera peu à peu. Son éventuel succès aux législatives serait ainsi la garantie paradoxale de sa défaite à la présidentielle. L’hypothèse n’est pas à exclure : Bardella aura contre lui le chef de l’Etat, le Conseil constitutionnel, l’Union européenne, la Cour européenne des droits de l’homme, le gouvernement des juges et les marchés financiers, ce qui fait beaucoup. Je pense néanmoins que des parades sont possibles. La décision macronienne de dissoudre l’Assemblée nationale reste un coup de poker ou, si l’on préfère, un pari pour le moins risqué.

    Breizh-info.com : Quel impact pensez-vous que ces changements politiques en France auront sur ses relations avec l’Union européenne ?

    Alain de Benoist : L’Union européenne sort plutôt affaiblie des résultats de l’élection européenne que nous venons de vivre. Les incertitudes auxquelles elle est confrontée sont certainement appelées à s’accroître. Mais je ne crois pas que les rapports de force vont, dans l’immédiat, y être modifiés d’une façon vraiment substantielle. Il en irait différemment si ce qui vient de se passer en France se produisait aussi dans plusieurs autres grands pays d’Europe.

    Breizh-info.com : Comment décririez-vous le sentiment actuel de l’opinion publique française à l’égard de ses institutions et de ses dirigeants politiques ? Doit-on craindre un retour, à haut niveau, à la violence politique dans les prochaines semaines ?

    Alain de Benoist : Une intensification de la violence est en effet très possible. Mais de quelle violence parle-t-on et où commence-t-elle exactement ? Relire à ce propos les Réflexions sur la violence de Georges Sorel. Ou bien les Essais sur la violence de Michel Maffesoli, qui montre bien que la violence peut être tout à la fois destructrice et créatrice (Marx y voyait la grande « accoucheuse » de l’histoire). La peur de la violence conduit souvent à accepter ou légitimer des choses bien pires que la violence. Il est plus réaliste d’admettre que, dans certaines circonstances, l’épreuve de force est inévitable.

    Breizh-info.com : Quel regard portez vous enfin sur la fracture, la sécession de fait, actée, validée, entre les métropoles et la ruralité, entre plusieurs populations qui manifestement, ne peuvent et ne pourront désormais plus vivre ensemble ?

    Alain de Benoist : Nous vivons aujourd’hui des formes nouvelles de tribalisation et d’« archipélisation » (Jérôme Fourquet). La cause essentielle en est que les formes organiques de vie communautaire ont été systématiquement détruites par la modernité. La société prime désormais sur la communauté, et cette société est une société d’individus. Pour les libéraux, toute analyse de la vie sociale relève de l’individualisme sociologique. L’idéologie des droits de l’homme, qui est la religion civile de notre temps, professe pareillement que les pouvoirs publics doivent faire droit à toutes les revendications individuelles, ce qui aboutit nécessairement à la guerre de tous contre tous.

    Au-delà de toutes ces divisions, on repère néanmoins des entités relativement stables, parmi lesquelles je placerai l’opposition entre la France périphérique et les grandes métropoles mondialisées, entre les somewhere et les anywere, ceux qui ont encore un mode de vie enraciné et ceux qui se veulent « citoyens du monde ». Cette opposition est le fruit de la sécession des élites, à laquelle a répondu la « sécession de la plèbe » (secessio plebis). Le processus est là aussi engagé de longue date. Il sera passionnant de voir comment cela va évoluer.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh-info, 19 juin 2024)

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  • Le philosophe-roi...

    Les éditions Ellipses viennent de publier Platon - Le philosophe-roi, une biographie écrite par Olivier Battistini et préfacée par Michel Maffesoli.

    Maître de conférences émérite en histoire grecque à l’Université de Corse, Olivier Battistini est directeur du Labiana Callipolis, un laboratoire d'histoire grecque, associé à la Bibliotheca Classica Selecta (BCS) de l'université catholique de Louvain, et membre du comité scientifique de Conflits. Auteur de nombreux ouvrages sur la Grèce ancienne, ses domaines de recherches sont la guerre et la philosophie politique.

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    " Platon est né en 428/27, peu après le début de la guerre du Péloponnèse. Il n’a pas connu la grandeur, la puissance et l’apogée de l’empire des Athéniens maîtres de la mer, le siècle initié par les Perses d’Eschyle. Il est le contemporain d’une cité à l’agonie, bientôt vaincue, d’une démocratie devenue démagogie, tyrannie du peuple, puis de l’agrandissement menaçant du royaume macédonien.

    Il meurt en 347/346.

    Il est né, il est mort. Entre temps, il a écrit.

    Ce sont les génies qui ont les plus courtes biographies. Ils ont vécu dans leurs écrits. La biographie de Platon est intérieure. Il s’efface devant son œuvre. Elle seule subsiste et s’accompagne d’incertitudes fascinantes, d’ombres intelligentes, de subtils et d’élégants secrets pour conduire à méditer, comme pour résoudre une énigme.

    Platon fascine. Il promet l’extraordinaire. Mais son lecteur qui ne peut l’abandonner s’il a commencé à le lire doit le chercher en lui-même…

    Maître de la métapolitique, il est notre contemporain.

    Platon a déjà l’idée des ruines d’hommes et d’empires et sait les civilisations mortelles. Quelle leçon pour nous !

    Il faut lire Platon, le philosophe-roi.

    Avant qu’il ne soit trop tard… "

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  • Tour d'horizon... (258)

    Jean Baptiste Noé, Chantal Delsol, Markus C. Kerber, Michel Maffesoli, Julien Freund, marco tachi, giorgia meloni

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Fondapol, Marco Tarchi, ancien animateur de la ND italienne, livre une analyse des idées défendues par le parti de Giorgia Meloni, Fratelli d'Italia...

    Fratelli d’Italia : héritage néofasciste, populisme et conservatisme

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    - sur la chaîne de L'Institut des Libertés, Jean Baptiste Noé recevait la philosophe Chantal Delsol, l’économiste Markus C. Kerber et le sociologue Michel Maffesoli pour évoquer la philosophie politique de Julien Freund...

    Jean Baptiste Noé, Chantal Delsol, Markus C. Kerber, Michel Maffesoli, Julien Freund, marco tachi, giorgia meloni

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  • Crise des institutions : le sang va couler...

    Le 20 novembre 2023, Pierre Bergerault recevait, sur TV libertés, Michel Maffesoli à l'occasion de la réédition de ses Essais sur la violence (Cerf, 2023).

    Penseur de la post-modernité, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, Michel Maffesoli a publié ces dernières années  Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014) , Être postmoderne (Cerf, 2018), La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants (Liber, 2019), La faillite des élites (Lexio, 2019),  L'ère des soulèvements (Cerf, 2021) ou encore, ces derniers jours, aux éditions du Cerf, Le Temps des peurs et Logique de l'assentiment.

     

                                             

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  • La violence, élément structurel du fait social...

    « II est grand temps d’apprécier ce qu’on peut appeler pour l’immédiat la violence, ou la dissidence, comme un élément structurel du fait social, et non comme le reliquat anachronique d’un ordre barbare en voie de disparition. »

    Les éditions du Cerf viennent de rééditer dans leur collection de poche Lexio l'ouvrage de Michel Maffesoli intitulé Essais sur la violence.

    Penseur de la post-modernité, ancien élève de Julien Freund et de Gilbert Durand, Michel Maffesoli a publié ces dernières années  Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014) , Être postmoderne (Cerf, 2018), La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants (Liber, 2019), La faillite des élites (Lexio, 2019),  L'ère des soulèvements (Cerf, 2021) ou encore, ces derniers jours, aux éditions du Cerf, Le Temps des peurs et Logique de l'assentiment.

     

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    " Comment comprendre l'invariance de la violence dans l'histoire ? Comment expliquer son omniprésence dans la société ? Comment analyser la fascination qu'elle ne manque pas d'exercer sur les esprits ?
    Loin de verser dans une théorie simpliste de la violence ou d'avancer des solutions univoques, Michel Maffesoli entend dans cet essai précurseur mettre en lumière les aspects structurels de ce fait social. Il souligne également sa dimension fondatrice. Il montre enfin comment elle se déploie dans le débridement dionysiaque.
    Il est vrai que cette mystérieuse part d'ombre imprègne nos vies et nos débats, taraude nos passions et nos raisons. Mais peut-être une violence ritualisée, homéopathisée est-elle préférable, nous dit Michel Maffesoli, à l'ennui mortifère d'une société aseptisée, génératrice d'explosions incontrôlées.
    Une analyse profonde et flamboyante des soulèvements passés, présents et futurs. "

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  • Les imposteurs : pourquoi il faut les dégager !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°203, août - septembre 2023) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré aux 501 imposteurs les plus nuisibles, on découvrira l'éditorial, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec Michel Maffesoli,  Frédéric Rouvillois et Jean-Pierre Dionnet...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, de Nicolas Gauthier, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, de Bernard Rio, d'Ego Non et de Slobodan Despot...

     

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Face à la technique Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Michel Maffesoli : « La parole du pouvoir est devenue vide » Propos recueillis par Alain de Benoist

    Cartouches

    L’objet disparu : les cigarettes de jadis Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance Par Xavier Eman

    Cinéma : Damiano Damiani, une gauche assez adroite Par Nicolas Gauthier

    Curiosa Erotica : pour l’amour d’une sylphide Par David L’Épée

    Champs de bataille : Portugal, petit pays, grand empire Par Laurent Schang

    Les Diafoireux (1ère partie) Par Bruno Lafourcade

    Jean-Daniel Verhaeghe, un romancier derrière la caméra Par Michel Marmin

    Pierre Gripari, un élu des dieux de l’imaginaire Le regard d’Olivier François

    Économie Par Guillaume Travers

    Bestiaire : pieuvre, d’un cauchemar l’autre Par Yves Christen

    Sciences Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Avant-guerre civile en France : cinq jours de chaos Par François Bousquet et Pascal Eysseric

    Frédéric Beigbeder, quasiment un écrivain Par François Bousquet

    Frédéric Rouvillois : les régimes libéraux ou la démocratie sans le peuple Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Les Français de souche, une histoire vieille de 4 200 ans Par Gabriel Piniés

    Populisme : l’analyse à géométrie variable d’Antoine Chollet Par David L’Épée

    Le mythe de la compensation écologique : le Grand Remplacement de la nature Par Guillaume Travers

    Le mythe de l’entrepreneur, portrait du portrait en idéaliste visionnaire Par David L’Épée

    Inclassable Corelli Barnett, le pourfendeur des élites anglaises Par Trystan Mordrel

    Thierry Gillybœuf : Virgil Gheorghiu, la résurrection d’un écrivain calomnié Propos recueillis par Daoud Boughezala

    Olga Semenova : Julian Semenov, un espion soviétique chez les SS Propos recueillis par Daoud Boughezala

    Une taupe chez les soviets : Tolkachev, l’homme qui a vendu l’URSS à la CIA Par Daoud Boughezala

    Contre l’esprit de sérieux, la nostalgie amusée de Thomas Morales Propos recueillis par Nicolas Gauthier

    Jean-Pierre Dionnet : la série B, le cinéma d’avant les marchands Propos recueillis par Nicolas Gauthier

    Saint Christophe, le colosse en guimauve Par Christophe A. Maxime

    Le naturisme à l’italienne, vers un futurisme des champs Par Adriano Scianca

    La révolte des gueux au XXe siècle : le chef-d’œuvre de Louis Paul Boon Par Gérard Landry

    Dossier
    Les imposteurs : pourquoi il faut les dégager

    Notre classement des 501 imposteurs Par Daoud Boughezala et François Bousquet

    Notre questionnaire pour l’été : sur la plage, sachez détecter les imposteurs

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : nostalgie des paysages florentins Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Maurice Barrès Par Ego Non

    Un païen dans l’Église : le diable, le dragon et la dame d’Andlau Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : le bel avenir de la guerre urbaine Par Laurent Schang

    Éphémérides

     

     

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